Le président de la République a choisi de ne pas s’associer aux Français qui défileront contre l’antisémitisme, ce dimanche 12 novembre.
Cette absence ne peut qu’interroger.
Pour quels motifs le président de la République ne souhaite-il pas s’associer à cette manifestation ?
Souhaite-t-il, à l’image d’une certaine gauche, ménager les susceptibilités de certaines clientèles ?
Souhaite-t-il approuver ceux qui, parmi ses ministres, estiment que le RN n’aurait pas sa place dans le cortège ?
Nous demandons à Emmanuel Macron de clarifier les motifs qui l’ont conduit à faire ce choix. Face aux 1159 actes antisémites recensés dans notre pays depuis les crimes abominables du Hamas, le 7 octobre, l’équilibrisme précaire du « en-même-temps » n’est définitivement plus praticable.
Acte sans précédent, l’initiative de la manifestation du 12 novembre appartient conjointement aux deux présidents du pouvoir législatif, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, et Gérard Larcher, président du Sénat.
Dans un symbole d’unité institutionnelle, Emmanuel Macron, chef de l’exécutif, aurait dû s’associer à leur démarche et marcher à leurs côtés, afin de manifester avec force et clarté que, dimanche, c’est la République tout entière qui marchera contre l’antisémitisme et la barbarie.
Éric CIOTTI
Président des Républicains