Quelle est l’ambiance dans les couloirs de LR ?
Notre rentrée politique se fait autour des jeunes républicains et n’est en aucun cas un tour de chauffe de l’élection présidentielle.
Mais la présidentielle est dans les esprits…
Oui, car on a rendez-vous avec les Français. L’enjeu est de sortir de ces dix années d’opposition et de proposer une alternative et une alternance politique.
Quand connaîtra-t-on votre candidat ?
Pour porter ce projet, il faut une incarnation. Christian Jacob a voulu nous donner un peu de temps pour choisir notre candidat. Forcer les événements aurait crispé les choses et n’aurait pas permis le rassemblement nécessaire.
Fin août, Les Républicains lanceront un sondage chez les sympathisants. Xavier Bertrand sera-t-il dans la liste des candidats proposés ?
Je pense que oui comme il est candidat.
Peut-il encore être le candidat de la droite ?
Xavier Bertrand, qui est un candidat important, ne veut pas entendre parler d’une mise en concurrence avec ses collègues. Celui qui portera la division ne peut pas être élu car il ne peut pas recueillir l’assentiment de nos électeurs. Plus d’un candidat, c’est la défaite assurée donc il faut un candidat qui sache rassembler. Le candidat de la droite, c’est le candidat qui portera nos valeurs et nos idées, qu’il soit LR ou pas. Mais la question est secondaire. Le poison de la division serait une trahison de nos électeurs. Je veux croire que la leçon de 2016 a été retenue.
Y aura-t-il une primaire ouverte comme en 2016 justement ?
La primaire ouverte est un système que nous voulons abandonner dans l’hypothèse où nous aurions besoin de conduire une consultation. On abandonne le mot primaire car il renvoie à 2016.