Chères amies, chers amis,
Nous tenions à vous remercier pour votre participation à notre dernière convention nationale qui fut consacrée aux seniors mardi 18 mai dernier.
Pour l’occasion, Bernard Perrut, député du Rhône, et René-Paul Savary, sénateur de la Marne, ont longuement échangé autour des nombreuses questions que vous leur aviez adressées et ont fait témoigner des personnalités très impliquées sur l’ensemble des sujets que recoupent le terme « seniors ».
Ainsi, Frédéric BIERRY, Président de la Collectivité européenne d’Alsace (CeA) et vice-président de l’ADF, Nicolas MENET, Directeur Général Silver Valley, Anne GAUTIER, Directrice des Ressources Humaines du groupe NAOS, Harald FRANK-LERENDU, ancien vice-Président BOSCH France Benelux communication et affaires publiques et Sophie BOISSARD, Directrice Générale du groupe KORIAN, se sont joints à la discussion en apportant leur précieuse expérience et expertise.
Si vous avez manqué cet événement, nous vous proposons de le revoir et de prendre connaissance des propositions de notre famille politique pour valoriser le rôle des seniors dans la société et au sein de l’entreprise et pour lutter contre la dépendance.
Nos propositions :
– Passer de la définition négative « seniors » à l’appellation positive « travailleurs expérimentés » pour les plus de 50 ans.
– Créer un contrat « travailleurs expérimentés » exonéré de charges sociales pendant deux ans pour l’entreprise et des contrats de mission de service public pour les plus de 55 ans dans les secteurs en tension.
– Créer des unités de Pôle-emploi spécifiquement dédiées au recrutement des travailleurs expérimentés.
– Rendre plus attractif le cumul emploi-retraite en supprimant le plafond actuel de 20 000 euros de revenu annuel pour les retraités à taux partiel et la retraite progressive en élargissant les conditions d’accès de ces dispositifs trop peu utilisés.
– Réformer en profondeur notre système de retraite pour sauvegarder son avenir et le pouvoir d’achat des retraités et revaloriser les 1 000 premiers euros des petites pensions pour rémunérer le fait que les retraités sont utiles à la société et à l’économie.
– Doubler les financements consacrés à la prévention (de 1,3 milliards d’euros à 2,6 milliards) et mettre en œuvre une stratégie nationale de prévention de la perte d’autonomie.
– Adapter les logements aux seniors en réalisant un « diagnostic logement autonomie » à domicile à partir de 75 ans ; en prévoyant des quotas de logements adaptés et en simplifiant le recours aux aides de l’Agence nationale pour l’habitat.
– Mieux faire reconnaître tous les professionnels du maintien à domicile et en valoriser les métiers et les rémunérations.
– Développer des solutions d’hébergement intermédiaires en particulier à travers les résidences à services intégrées (résidences-autonomies, résidences seniors).
– Refonder les EHPAD en incitant les travaux de rénovation des équipements médicaux et l’ouverture de l’établissement sur la vie de quartier ; en instaurant des normes minimales d’encadrement ; en encourageant la numérisation et la robotisation des tâches afin de libérer plus de temps pour l’assistance aux résidents.
– Lancer un Plan Alzheimer de 1,6 milliards d’euros sur 5 ans, destiné à lutter contre la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées.
– Intégrer un volet économie du grand âge dans le quatrième programme d’investissements d’avenir (PIA) (20 milliards d’euros pour 5 ans) et établir un guide de bonnes pratiques des initiatives innovantes mises en place par les collectivités territoriales.
– Financer la dépendance par l’épargne privée avec différents dispositifs : livret-dépendance sur le modèle du livret durable et solidaire ; prêt spécifique dépendance destiné aux familles; assurance dépendance volontaire gérée par les mutuelles et dispositif amélioré du viager occupé mutualisé.
– Remplacer le système actuel combinant l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) et l’ASH (aide social à l’hébergement) par une seule prestation qui couvrirait l’ensemble des frais de dépendance (soins et hébergement) afin de pouvoir obtenir le même montant d’aide publique quel que soit le mode de prise en charge choisi.
– Décentraliser la politique de la dépendance et faire des départements les chefs de file en prévoyant des ressources dédiées et en regroupant tous les services départementaux relatifs aux personnes âgées dans un service unique.